Musique et chant
Un important travail de recherche musicale a été mené conjointement par Matthieu Franchin, claveciniste et doctorant en musicologie, et par la violoniste Hélène Houzel.
Ce travail a permis de reconstituer les effectifs musicaux et vocaux du Malade imaginaire tels qu’ils étaient décrits dans les archives, d’établir la partition d’après les différentes sources mais aussi d’expérimenter les techniques en usage à l’époque pour les bandes de violons (tenue du violon ou de l’archet, coups d’archets, ornementation) et, grâce à la collaboration avec le chorégraphe Hubert Hazebroucq, de jouer la musique à danser en respectant au mieux les tempi et allures des danses.
Le Théâtre Molière Sorbonne a fait appel à de nombreux étudiants des conservatoires de la région parisienne, qui s’appliquent à respecter les pratiques du XVIIe siècle tant pour le chant que pour le geste. Ces derniers joueront lors des différents intermèdes et certains monteront même sur scène, comme ce fut le cas en 1674. Ainsi, des partenariats se sont noués avec le Conservatoire à rayonnement régional de Paris, celui d'Aubervilliers, le Pôle Supérieur de Paris Boulogne-Billancourt et le Centre de musique baroque de Versailles.
Armée de l’édition critique du Centre de musique baroque de Versailles de la partition autographe de Marc-Antoine Charpentier, Hélène Houzel, qui assure la direction musicale, battra la mesure avec un parchemin près du bord de scène et dos aux musiciens comme cela se pratiquait à l’époque.